Découvrez en vidéo et en moins de 3 minutes le quotidien de nos diplômés et leurs conseils pour votre orientation. Maéva Bouhet, diplômée en 2023 du cycle ingénieur option systèmes embarqués, nous partage son parcours et son quotidien au sein de Microchip Technology, entreprise de renommée mondiale, spécialiste de la conception et de la fabrication de semi-conducteurs.

Bonjour Maéva, peux-tu revenir sur ton parcours ?

Je suis test ingénieure à Microchip Rousset en aérospatial et défense. Au niveau de l’ISEN, j’ai été diplômée l’année dernière. J’ai un bac scientifique option sciences de l’ingénieur, spécialité mathématiques. J’ai eu la chance d’être poussée par les professeurs parce qu’au départ je n’avais pas trop confiance en moi. La filière scientifique avait l’air difficile, mais en fait c’est accessible à tout le monde.

Après le bac scientifique, j’ai eu la chance de pouvoir entrer à l’ISEN. J’ai fait une prépa MPSI/PSI. Après cette prépa, je suis entrée vraiment dans le cycle ingénieur de l’ISEN. Donc j’ai choisi à ce moment-là l’option systèmes embarqués parce que l’électronique me correspondait le plus.

Comment a démarré ta vie professionnelle ?

J’ai fait un stage de Master 1 à Microchip où j’ai pu développer des outils pour faire des tests. Ensuite, j’ai fait une alternance dans une autre entreprise où j’ai fait le métier de Product Test Engineer. J’ai ensuite eu la chance d’intégrer une nouvelle fois Microchip mais là en CDI en tant qu’Ingénieure Tests.

Si tu devais expliquer de façon simple ton métier actuel ?

Je développe des programmes de tests pour les microcontrôleurs et microprocesseurs. Dans la vie de tous les jours, chaque personne utilise ces objets. Il y a plein d’objets du quotidien : brosses à dents, machines à laver. Je travaille dans la B.U. aérospatial et défense. Les microprocesseurs et les microcontrôleurs se retrouvent ensuite dans des satellites ou dans des avions.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Ce que j’aime le plus, c’est la coopération entre les équipes. J’aime la complexité de nos produits. C’est toujours gratifiant de travailler pour l’aérospatial. J’aime bien la science-fiction. C’est aussi peut-être ce qui se rapproche un peu de mon métier. C’est aussi pourquoi je pense que j’ai choisi sans vraiment réfléchir l’aérospatial, parce que ça me rappelait un peu tous les films que j’ai connus et j’ai voulu en savoir plus.

Quelle est la matière enseignée au lycée qui t’a le plus été utile, dans tes études et dans ton métier ?

Je dirais qu’avoir fait l’option sciences de l’ingénieur au lycée m’a permis d’acquérir des bases en programmation qui m’ont été très utiles par la suite.

Un dernier mot pour conseiller un lycéen qui aime les sciences mais qui ne sait pas vers quoi se tourner ?

Il faut se faire confiance, ne pas avoir peur. Un peu comme moi quand je me suis dit : « Ah non, cette filière-là ce sera pas pour moi parce que je pense que c’est trop dur. » Mais il faut essayer. Je pense que chaque personne est capable de faire son petit chemin et d’arriver à réaliser ses rêves. C’est très important.