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Une journée avec un ingénieur en intelligence artificielle

Ingénieur Intelligence Artificielle

Découvrez en vidéo et en moins de 3 minutes le quotidien de nos diplômés et leurs conseils pour votre orientation. Antoine Boisson, diplômé en 2021 du cycle ingénieur, nous partage son parcours et son quotidien chez STMicroelectronics, grand groupe qui conçoit, fabrique et commercialise des puces électroniques.

Bonjour Antoine, peux-tu revenir sur ton parcours ?

J’ai 26 ans, je suis diplômé de l’ISEN, promo 2021. Aujourd’hui, je suis ingénieur d’application chez STMicroelectronics, spécialisé en électronique appliquée à l’intelligence artificielle, embarquée dans les puces électroniques.

Mon métier consiste à promouvoir les technologies développées ici, qui vont permettre aux clients de répondre à de nouvelles problématiques. Je pense par exemple à la maintenance prédictive, anticiper des pannes de moteur, éviter des arrêts de ligne de production.

Qu’est-ce qui t’a orienté vers l’ISEN ?

Pour moi, l’ISEN c’est un peu l’aboutissement d’un parcours scolaire où j’étais vraiment attiré par les disciplines scientifiques. J’ai passé un bac S et, naturellement, j’ai choisi une école d’ingénieurs. Je suis entré dès mon bac en poche en prépa scientifique, pour les deux premières années. Du fait qu’à l’ISEN on soit directement dans un milieu d’études d’ingénieur on peut être exposer aux projets qu’on peut développer plus tard, rencontrer des enseignants-chercheurs.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton domaine et ton métier ?

J’ai un métier passion. Les compétences que je développe et que j’applique aujourd’hui correspondent à ce que j’ai toujours aimé faire, que ce soit à l’école ou dans les projets. Pendant mes premières années, j’ai développé une passion pour l’électronique grâce aux projets étudiants qu’on a pu développer et des travaux pratiques. J’ai un bon souvenir d’un projet de fin de prépa qui était de faire de la lévitation magnétique avec juste un aimant, une bobine de cuivre et une carte Arduino. Ça m’avait vraiment fasciné.

Je suis amené à collaborer avec des ingénieurs du monde entier. En tant qu’ingénieur d’application, je suis au centre d’un écosystème, on se sent vraiment utile parce qu’on fait avancer les projets, on les développe d’une manière technique mais aussi sur la partie communication.

Un dernier mot pour conseiller un lycéen qui aime les sciences mais qui ne sait pas vers quoi se tourner ?

Ce que je conseillerais à un lycéen ou une lycéenne, c’est de de s’intéresser à tous les domaines scientifiques qui existent, regarder des vidéos, développer des petits projets. Ça aide de toucher du concret. J’ai toujours aimé participer à de grands événements. Je pense à une visite guidée d’une centrale nucléaire, ça m’avait vraiment impressionné. Je pense à la visite d’une base aérienne où j’ai pu découvrir plein d’avions et des technologies assez incroyables. Le fait de réaliser ce qu’on peut faire avec tous ces travaux de recherche, de développement et de conception, on se rend compte de l’utilité du métier d’ingénieur et ça aide à se projeter pour la suite.

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