Découvrez en vidéo et en moins de 3 minutes le quotidien de nos diplômés et leurs conseils pour votre orientation. Maxime Barq nous partage son expérience palpitante en tant qu’Ingénieur Cybersécurité chez SQUAD, société de conseil et d’expertise, spécialisée en cybersécurité.
Bonjour Maxime, peux-tu revenir sur ton parcours ?
J’ai 31 ans, je suis ingénieur en cybersécurité et je suis issu de la promo 2016 de l’ISEN. De manière un peu classique, j’ai fait un bac scientifique. J’ai ensuite intégré un DUT génie électronique et informatique industrielle. J’ai décidé de poursuivre des études et j’ai choisi l’ISEN parce qu’elle proposait un cursus en alternance.
Comment as-tu débuté dans le domaine de la cybersécurité ?
J’ai fait mon apprentissage chez Naval Group à Saint-Tropez à la BU armes sous-marines pendant trois ans. Ensuite, j’ai intégré une première entreprise de services numériques qui s’appelle Infotel, qui m’a envoyé à Toulouse pour bosser chez Airbus.
C’est là que j’ai commencé à découvrir quelques outils de cybersécurité, notamment Splunk. Je me suis un peu passionné pour le domaine. J’ai ensuite switché dans une autre entreprise spécialisée en cybersécurité cette fois, qui s’appelle Squad, qui est toujours mon entreprise à l’heure actuelle, où j’ai commencé à vraiment faire de la cybersécurité en tant que telle.
Quel est le rôle d’un ingénieur cybersécurité ?
On est des sortes d’agents de sécurité d’un système d’information. Il y a des comportements qui sont normaux sur un système d’information et des comportements qui sont anormaux. Notre but, ça va être de mettre en place de l’alerting et des règles. C’est un peu comme si on plaçait des caméras par exemple à un endroit dans une pièce, et ensuite il y a un certain nombre d’événements qui vont nous être remontés. Ces événements sont soit normaux, soit pas normaux. Nous, on va analyser ces événements, analyser le contexte pour savoir si c’est quelque chose qui relève de la non-conformité, d’un mauvais comportement, de la négligence ou quoi que ce soit, ou s’il s’agit potentiellement d’une attaque cyber de quelqu’un de malveillant.
Notre but, c’est de faire remonter ces anomalies à d’autres entités pour faire ce qu’on appelle de la remédiation. Aller un peu taper sur les mains de la personne qui a fait le comportement en disant que le comportement n’est pas conforme, il ne faut plus refaire. Est-ce qu’il y a un outil qui réussit à bypasser des équipements de sécurité ? Ce n’est pas un comportement normal. Il faut patcher l’outil. Est-ce qu’on est sur le coup d’une attaque cyber ? Et dans ce cas-là, il faut prendre des mesures un peu plus drastiques : isoler des machines, isoler toute une partie du système d’information, ce genre de choses.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
L’avantage de la cybersécurité, c’est que c’est hyper stimulant intellectuellement dans le sens où il se passe toujours quelque chose. On est un peu galvanisé par la surveillance, à essayer de toujours choper ce comportement qui n’est pas normal, toujours creuser un petit peu plus. On est beaucoup dans l’investigation, dans l’enquête pour démêler le vrai du faux et savoir exactement ce qui s’est passé.
Quelle est la matière enseignée au lycée qui t’a le plus été utile, dans tes études et dans ton métier ?
Je pense que c’est de loin l’anglais. Toutes les documentations sont en anglais, toutes les vidéos. Même quand on ne sait pas tout et qu’on veut aller voir des tutoriels sur YouTube ou n’importe quoi, il y a des tutoriels pour tout, mais rarement en français.
Un dernier mot pour conseiller un lycéen qui aime les sciences mais qui ne sait pas vers quoi se tourner ?
Je pense que c’est important de se dire qu’on peut aller tester des choses. Ça ne marche pas, ce n’est pas grave, on teste autre chose. Ça ne marche pas non plus, ou peut-être on réussira qu’au troisième coup. Ce n’est vraiment pas grave de ne pas se mettre de pression sur réussir du premier coup. Ce n’est pas une course, ce n’est pas une compétition, et c’est important de choisir le bon domaine dans lequel on va se diriger plus tard.
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