Découvrez en vidéo et en moins de 3 minutes le quotidien de nos diplômés et leurs conseils pour votre orientation. Mikaël Viviani nous partage son expérience d’ingénieur et de sportif de haut niveau. Il évolue au poste de Business Analyst chez Sibylone et profite d’un emploi du temps aménagé pour s’entraîner quotidiennement à l’INSEP.

Bonjour Mikaël, peux-tu revenir sur ton parcours ?

Je m’appelle Mikaël Viviani. Je suis un ingénieur de l’ISEN Toulon diplômé en 2017 et sportif de haut niveau. Je fais du trampoline depuis l’âge de six ans. J’ai intégré l’ISEN à l’issue d’un bac S en 2012. J’ai fait cinq ans à l’ISEN et une fois diplômé, je suis monté en région parisienne pour travailler principalement dans la data.

Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ton métier ?

Mon métier de business analyst, c’est un petit peu une casquette de chef de projet. Aujourd’hui, je bosse dans le domaine bancaire, mais ça peut être n’importe quoi d’autre. Je suis un intermédiaire entre des développeurs et des gens qui portent un besoin. Mon but c’est de comprendre le besoin, de le reformuler dans le vocabulaire des développeurs, de vérifier avec eux, de valider ce qu’ils ont fait. Ensuite je suis responsable du produit fini qu’on va donner aux gens du business.

Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton métier ?

Ce que j’aime dans mon métier, c’est la stimulation intellectuelle pour arriver à comprendre comment cette donnée peut rentrer dans ce modèle. Où est-ce que je peux aller la chercher ? Comment arriver à la transformer pour qu’elle puisse parler et qu’on puisse avoir derrière des reporting de qualité ? Aujourd’hui, il y a un vrai aspect humain dans mon métier. Je suis obligé d’aller échanger avec des interlocuteurs complètement différents et qui ne parlent pas le même langage. Cette capacité d’adaptation, je l’ai énormément développée. Aujourd’hui, ça me plaît bien plus que je l’aurais imaginé.

Que peux-tu nous dire sur ton quotidien de sportif de haut niveau ?

Je suis en équipe de France de trampoline depuis que j’ai douze ans. Ma première compétition a été les championnats du monde. De fil en aiguille j’ai pu continuer le sport durant toute ma scolarité, collège, lycée, école d’ingénieur. Et encore aujourd’hui en travaillant en tant qu’ingénieur. Ce week-end, ce sont les championnats de France à Toulon et j’espère bien décrocher une médaille ou pourquoi pas un deuxième titre de champion de France.

J’ai un rythme un peu particulier. Je suis à l’INSEP en région parisienne, le grand centre de la performance sportive en France. Je travaille le matin, puis je pars m’entraîner à l’INSEP, je mange, je prends une douche, je retourne au travail l’après-midi, et en fait, ça me laisse beaucoup plus de temps libre le soir pour ma vie personnelle avec ma famille. Ça fait des journées à 100 à l’heure.

Quelle est la matière enseignée au lycée qui t’a le plus été utile, dans tes études et dans ton métier ?

Je pense que la matière qui a été la plus importante pour moi, ça a été les maths. Le raisonnement et la capacité à réfléchir que ça m’a donné. Je sens la différence par rapport à des gens qui viennent d’un autre type d’école.

Un dernier mot pour conseiller un lycéen qui aime les sciences mais qui ne sait pas vers quoi se tourner ?

Si vous aimez les sciences, si vous aimez l’informatique ou l’électronique, allez à l’ISEN. Moi, j’ai grandi professionnellement parlant, mais j’ai grandi aussi humainement. J’ai vraiment aimé le fait qu’on nous forme à être quelqu’un, mais aussi à être en capacité d’avoir des relations humaines face à des gens d’autres horizons.

Je suis rentré à l’ISEN, j’étais très timide. Parler face à un recruteur, c’était horrible. Et je suis sorti de l’ISEN super à l’aise sur la manière de raconter mon profil, me vendre, mon discours. Je pense que ce petit truc en plus qu’il y a à l’ISEN, c’est hyper précieux.