Découvrez en vidéo et en moins de 3 minutes le quotidien de nos diplômés et leurs conseils pour votre orientation. Alison Cellard, ingénieure développement dans le domaine de l‘e-santé, nous partage son parcours et son quotidien au sein de la startup Owkin, spécialisée en biotechnologies, en informatique médicale et dans l’intelligence artificielle au service de la médecine.

Bonjour Alison, peux-tu revenir sur ton parcours ?

Je suis diplômée de l’ISEN, promotion 2012, et aujourd’hui je travaille chez OWKIN, une entreprise parisienne qui utilise l’intelligence artificielle pour comprendre la biologie complexe humaine afin de découvrir de nouveaux traitements et d’améliorer les outils de diagnostic pour la médecine moderne. Avant l’ISEN, j’ai fait une filière scientifique option sciences de l’ingénieur où on commence à avoir des matières comme l’informatique et la mécanique dès la seconde. Après le bac, j’ai été prise sur concours pour rentrer en prépa intégrée à l’ISEN. A l’ISEN, pour le cycle ingénieur, j’ai pris une option électronique et j’ai fait ma dernière année à l’Université de Sherbrooke au Québec en maîtrise de génie électrique, avec une option en biotechnologies.

Si tu devais expliquer ton métier ?

Mon métier actuel, c’est ingénieur développement logiciel. Ce sont des solutions informatiques pour répondre à certaines problématiques. Il y a un versant de compréhension : essayer de comprendre la problématique et ensuite il va falloir essayer de trouver des solutions pour y répondre. Donc ça va être des solutions plutôt fonctionnelles et ensuite des solutions d’architecture plutôt techniques. Et ensuite il va falloir programmer cette solution. Il y a quand même un gros versant programmation. Et puis il faut être capable de tester et de maintenir cette solution logicielle.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

L’aspect que j’aime le plus, c’est vraiment qu’il faut apprendre tous les jours. Apprendre des nouvelles technologies, il y a des nouveaux langages, il y a des nouvelles plateformes qui arrivent tous les jours, des nouveaux outils et il faut être capable de les apprendre. Donc ça, c’est très stimulant.

Qu’est-ce que ça t’apporte de travailler à distance ?

Mon entreprise, elle est basée à Paris, et j’habite à Cagnes sur Mer. Je travaille en ce qu’on appelle full remote. Je travaille principalement de chez moi et une fois par mois, je vais passer quelques jours à Paris dans les bureaux de l’entreprise. Ça me permet de garder mon cadre de vie tout en travaillant dans le domaine qui m’intéresse et ça permet aussi de gérer un peu mieux son emploi du temps. Il n’y a pas de temps de trajet. On peut agencer un petit peu et optimiser son emploi du temps pour être plus efficace finalement.

Un dernier mot pour conseiller un lycéen qui aime les sciences mais qui ne sait pas vers quoi se tourner ?

Pour conseiller un jeune qui aime les sciences mais qui ne sait pas exactement quoi choisir, je lui dirais de vraiment ne pas hésiter, d’être curieux. S’il connait des gens dans son entourage qui font ce type de métier, de leur demander ce que concrètement signifie ce métier au jour le jour, et ne pas hésiter aussi à aller regarder sur internet. Maintenant, il y a beaucoup de vidéos, ça permet aussi d’avoir une bonne idée de ce qu’est concrètement le métier.